Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Joël Dimitri Vihoundjè "Le Citoyen Engagé"
19 mai 2012

Des dossiers brûlants au programme du G8

 

Barack Obama acceuille François Hollande lors du dîner des dirigeants du G8, vendredi 18 mai à Camp David près de Washington.
Barack Obama acceuille François Hollande lors du dîner des dirigeants du G8, vendredi 18 mai à Camp David près de Washington.
REUTERS/Chris Wattie
Par RFI

Iran, Syrie, Afghanistan, sécurité alimentaire : les leaders du G8, qui réunit les huit pays les plus industrialisés, doivent aborder, jusqu'à dimanche, une actualité particulièrement dense. Après un dîner de travail hier, cinq séances de travail sont prévues ce samedi à Camp David. Ce sommet a été très préparé notamment par le président américain Barack Obama qui rencontrait pour la première fois son homologue français François Hollande.

 

Le président américain s’est montré impatient d’entamer les discussions avec les leaders du G8 (qui réunit Etats-Unis, Japon, Allemangne, France, Italie, Royaume-Uni, Russie, Canada et Union européenne), pour ce qu’il présente comme « une approche responsable du retour à la croissance ». Sans critiquer ouvertement le pacte budgétaire européen, Barack Obama et son homologue français François Hollande ont insisté sur la nécessité de sortir de la simple logique d’austérité.  

Les chefs d’Etat présents à Camps David devraient aussi plaider pour le maintien de la Grèce dans la zone euro. C’est l’effet contagion de la crise que l’on cherche ici à éviter. 
A côté de l’Europe, il y aura bien d’autres sujets de préoccupation. Au premier rang desquels : l’Iran, et la menace d’une attaque israélienne sur les sites nucléaires. Il s’agit de tout faire pour éviter ce scénario en restant ferme à l’égard de Téhéran. A propos de la Syrie, un message clair sera délivré à l’égard du régime de Bachar al-Assad, pour l’arrêt des violences.  

Enfin, l’Afghanistan fera l’objet de toutes les attentions. La question du retrait des troupes de la coalition sera au cœur du sommet de l’Otan, qui se tiendra dans la foulée du G8, mais les leaders des pays les plus impliqués dans ce dossier devraient préparer le terrain, en visant surtout à donner l’image d’un retrait en bon ordre. 

Il ne faut pas s’attendre à des mesures contraignantes à l’issue de cette rencontre. Mais elle doit envoyer des signes aux marchés, en insistant sur la nécessité de stimuler la croissance. Ce sommet du G8 est aussi l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement d’entretenir de la confiance entre eux, et de maintenir le dialogue sur les différents sujets que François Hollande prend en cours.  

Car les dossiers évoqués ci-dessus sont brûlants. Leur caractère d’urgence risque d’ailleurs de faire un peu d’ombre à d’autres questions pourtant fondamentales, comme la sécurité alimentaire ou le climat.

 

Une nouvelle initiative pour la sécurité alimentaire

Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes

Elle s'appelle la « Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition ». Lancée par Barack Obama ce vendredi 18 mai, cette initiative comporte essentiellement une nouveauté. Les entreprises du secteur privé de l'agroalimentaire seront désormais sollicitées pour l'aide au développement.

« Je peux annoncer aujourd'hui que 45 compagnies, des grands groupes multinationaux jusqu'aux entreprises et coopératives africaines, ont promis d'investir plus de trois milliards de dollars pour lancer cet effort », a indiqué le président américain.

Ces fonds privés viendront participer au financement de projets agricoles et alimentaires d'abord au Ghana, en Tanzanie et en Ethiopie, puis en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Mozambique.

Et le président américain se veut rassurant : ce partenariat public-privé ne se fera pas au détriment des engagements pris à L'Aquila en 2009 où 22 milliards de dollars avaient été promis par le G8.

« Je peux vous assurer que les Etats-Unis assumeront leurs responsabilités, a déclaré Barack Obama. Et que malgré les temps difficiles, nous continuerons à investir de manière historique dans le développement. »

Mais plusieurs ONG assurent que la moitié des fonds promis à L'Aquila n'a toujours pas été versée et réclament un engagement des pays du G8 pour que cette nouvelle initiative ne serve pas surtout les intérêts de quelques grands groupes agroalimentaires.

 

 
 
Publicité
Publicité
Commentaires
Le Blog de Joël Dimitri Vihoundjè "Le Citoyen Engagé"
  • Le blog qui parle de politique nationale et internationale,avec un ton féroce pour les grands de ce Monde...Le blog qui parle du développement... Contacts: +229 97 40 50 24 jodadiv@gmail.com
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité