Gouvernement du changement : l’incarnation de l’échec.
L’observation attentive de la situation socio économique du BENIN depuis l’avènement de ce régime dit du changement, pousse le citoyen lambda à se poser moult questions.
Du changement, ce régime, est passé, et ce en zigzagant, à l’émergence, puis à la refonte, que dis-je ? Refondation.
Mais qu’est-ce qui a concrètement changé ? Qu’est-ce qui a émergé ? Pas grande chose.
A part quelques ouvrages dont la réalisation est suivie par les partenaires étrangers, que peut-on concrètement mettre à l’actif du gouvernement du changement émergent en refondation ?
Quelques clôtures d’écoles et quelques modules de classes en matériaux précaires sur lesquels le prince a pris le soin d’afficher en grand caractère son identité.
Qu’a-t-il accompli en ce qui concerne les grands axes de développement ?
Croissance économique à 2 chiffres promise avec véhémence ??? La croissance économique du BENIN tournerait actuellement autour de 2%.
Lutte contre la corruption ??? Vingt dieux !!! On a eu droit à des séries de scandales spectaculaires !!!
Révolution verte ? Les produits vivriers coûtent excessivement chers, le PPMA est en agonie, le ministère de l’agriculture dandine.
Micro crédits aux plus pauvres ??? La pauvreté étend son hégémonie par contre.
500 mille tonnes de coton ??? oh là !là !là !là ! Ce secteur est dans un état comateux. C’est la catastrophe totale !!! De 400.000 tonnes en 2005-2006, la production cotonnière tourne actuellement autour de 144.000 tonnes/an.
Grands travaux ??? Allez voir l’état dans lequel végètent les logements sociaux, l’avenue Gantin…
La liste est longue.
Franchement, il est urgent que le peuple béninois prenne en main son destin.
Par Joël Dimitri VIHOUNDJE